Une avancée pour les femmes !

Une bonne nouvelle arrive enfin. Les IVG médicamenteuses pourront être réalisées dans les centres de Planning Familial. Depuis presque 18 mois on attendait ce décret enfin paru. Jusqu'à maintenant, il fallait aller dans un hôpital ou chez un médecin de ville conventionné avec un établissement de santé pour pouvoir avoir une interruption de grossesse médicamenteuse. Cette méthode pourra maintenant être utilisée dans les centres de planification jusqu'à 7 semaines d'aménorrhée. Il est évident que cela doit être un plus pour les femmes et que celles-ci doivent pouvoir continuer de choisir la méthode qui leur convient le mieux.

A ce jour, l'IVG médicamenteuse peut  être pratiquée en médecine "de ville". Néanmoins, cet acte doit être effectué sous la surveillance d'un gynécologue ou d'un médecin généraliste travaillant en réseau avec un établissement de santé avec lequel il a passé convention.  Concrètement, la femme effectue une première consultation chez son médecin qui l'informe des différentes techniques et lui propose un entretien psycho-social. Lors d'un deuxième rendez-vous, elle signe un consentement, puis au cours de la troisième consultation, les deux comprimés lui sont donnés.  Enfin une visite de contrôle est obligatoire 15 à 20 jours plus tard.  Le forfait fixé par l’Assurance Maladie est de 193.94 euros remboursé à 70 %. Les  mutuelles complètent ce remboursement . Dispense d’avance de frais en AME et en CMU.

Bien sûr, le médecin peut refuser de pratiquer un tel acte. La parution de ce décret est donc une véritable avancée pour les droits des femmes qui ne seront plus obligées de faire un véritable parcours du combattant ... si toutefois il existe un centre du  planning familial près de chez elles. 

Comments

[stedransky]

Très bonne nouvelle ! Puisse la liberté de notre corps ne pas être entravée par la "bonne conscience" du corps médical...

[la JD]

Heureusement que tu es là pour en parler car je ne le savais pas, et comme tu l'écris, c'est une belle avancée pour les femmes qui doivent pratiquer cet acte