Un 8 Mars de régression !

Pour les droits des femmes ! 

L’égalité entre les hommes et les femmes est un concept fondamental. Les répercussions économiques, sociales et environnementales des inégalités entre les hommes et les femmes constituent une entrave à un développement humain durable des sociétés.

Aujourd’hui, les droits économiques, sociaux et culturels des femmes sont en régression en France, et les femmes sont particulièrement touchées par la précarité, la pauvreté et les violences.

Après avoir supprimé le Ministère des Droits des Femmes, le gouvernement démantèle le SDFE, Service des Droits des Femmes et de l’Egalité, qui était chargé de la promotion de l'égalité salariale et professionnelle, de la lutte contre les violences faites aux femmes et de la préservation des acquis comme l'accès à la contraception et l'IVG.

Il est urgent d'obtenir la création d’un Ministère pérenne des droits des femmes   !

Parallèlement, le gouvernement diminue les subventions au Mouvement Français pour le Planning Familial : suppression des actions d'information, d'éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité, et de la vie de couple et affective, missions pourtant inscrites dans la loi Neuwirth de 1967. Quelle régression pour les femmes et pour toute la société !

Il est vital de garantir la liberté de choisir sa sexualité, l’accès à tous les moyens de contraception et à l’avortement.

Les problèmes environnementaux ont des conséquences sur la conception, le fœtus et l’allaitement. Une meilleure prise en charge de la grossesse dans le cadre du travail, une formation à la santé et à une alimentation saine sont indispensables pour respecter les spécificités des femmes.

La santé environnementale doit être au cœur d’une politique de santé.

L’accueil des enfants dans des structures publiques de qualité conditionne le travail et l’autonomie financière des femmes. Un plan massif de construction de structures d’accueil pour la Petite Enfance permettrait à la fois de réduire les inégalités et la pauvreté des femmes. Or le gouvernement propose de construire des jardins d’éveil payants et de supprimer à terme l’école maternelle.

L'Etat doit garantir un service public d’accueil de la Petite Enfance !

Une femme meurt tous les 3 jours victime de violences conjugales, 48 000 femmes sont violées chaque année : il est clair que notre code pénal ne suffit pas pour éradiquer les violences.

Une loi-cadre contre les violences faites aux femmes, intégrant un volet prévention et éducation, doit être votée au Parlement avec le budget nécessaire pour sa mise en œuvre.

Dans le monde du travail, les inégalités s’aggravent. Pourtant le travail conditionne l’autonomie financière et les retraites. Les femmes représentent 80 % des salarié-es pauvres, 83 % des emplois à temps partiel, la plupart imposés et avec des horaires flexibles ! On comprend mieux l’ampleur du phénomène de pauvreté des femmes lors de la retraite.

La France a trop de retard pour l’égalité en matière de formation professionnelle et pour l’égalité salariale !

Parmi les femmes, certaines sont venues en France pour fuir la misère, l’oppression, les mutilations, les mariages forcés, la guerre, les persécutions en raison de leurs luttes politiques ou de leur homosexualité. Sans-papiers elles sont encore plus vulnérables.

Les sans-papières doivent être soutenues dans leur combat pour des papiers et leur dignité.

Les intégrismes religieux œuvrent ensemble pour limiter les droits des femmes notamment en matière de sexualité, de contraception et d’avortement et tout simplement de leurs libertés.

Plus que jamais il faut affirmer l' attachement des institutions françaises à la laïcité !

Dans le monde politique, la parité des fonctions et des mandats électifs n’est pas respectée. Pourtant, l’égalité est inscrite dans le préambule de la Constitution !

Il faut faire avancer la parité dans les institutions !

Le combat des femmes, c’est le combat de toutes et tous, pour une société plus humaine, plus juste, plus égalitaire et plus démocratique, en France, en Europe et dans le monde entier !

Il est indispensable de participer aux côtés des associations féministes

aux célébrations du 8 mars,

journée internationale de lutte pour les droits des femmes. 

Comments

[emelire]

;o) je serai demain pour la manif, devant le planning familial à Paris ... et on lutte tous les jours comme on peut aussi ... il y a tant à faire ! j'ai lu aussi pour le SDFE :o(